L’île de Mortes-Frontières appartient au capitaine retraité, Omer Loncours depuis plusieurs années. Quinze ans auparavant, une jeune femme prénommée Adèle et au physique démesurément beau y était secrètement gardée par le capitaine. En 1923, rares sont ceux qui sont demandés à s’y rendre, comme c’est le cas de Françoise Chavaigne, une infirmière de Nœud. À son arrivée à Mortes-Frontières, en plus de se faire fouiller, elle est priée de ne poser aucune question à moins qu’elle ne soit d’utilité médicale et elle ne doit faire aucun commentaire sur le physique ravissant de la pupille du Capitaine, Hazel, dont personne n’a jamais suspecté l’existence. Effectivement, Hazel ne quittait jamais cette maison où l’on ne pouvait trouver ni reflets ni vue sur l’océan puisque les vitres ont des propriétés réfléchissantes afin de ne pas nuire au stratagème d’Omer Loncours. Il s’est servi d’un miroir déformant pour faire croire à Adèle, et ensuite Hazel, qu’elles étaient toutes deux déformées. L’arrivée de Françoise complique les choses car elle utilise plusieurs ruses pour essayer de comprendre ce qui se passe dans cette maison. À l’aide de son intelligence, celle-ci va élaborer un plan pour réussir à dire à Hazel toute la vérité. Arrivé à ce point, deux fins sont proposées par l’auteure. Soit la fin heureuse où Françoise dit la vérité à Hazel et elle vont à New York ou la fin plus typique d’Amélie Nothomb qui veut que Françoise garde le secret de la beauté d’Hazel, qu’elle reste à l’île avec Hazel et qu’elles vivent heureuses ensemble. Dans les deux cas, le Capitaine se