Éric-emmanuel schmitt
Dans l'édition « Classiques & contemporains » de La Nuit de Valognes, il est déclaré que Schmitt se peint lui-même comme un adolescent rebelle, ne supportant pas les idées reçues et parfois victime d'accès de violence. Mais selon lui, la philosophie l'aurait sauvé en lui apprenant à être lui-même et à se sentir libre.
Un jour, sa mère l'emmène voir une représentation de Cyrano de Bergerac avec Jean Marais. L'enfant est bouleversé jusqu'aux larmes et le théâtre devient sa passion.
Il se met alors à écrire. Il dira plus tard : « À seize ans, j'avais compris - ou décidé - que j'étais écrivain, et j'ai composé, mis en scène et joué mes premières pièces au lycée. » Pour améliorer son style, il se livre avec fougue et ferveur à des exercices de réécriture et de pastiche, en particulier de Molière.
Formation [modifier]
Après une khâgne au Lycée du Parc, Schmitt réussit le concours d'entrée de l'École normale supérieure. Il y étudie de 1980 à 1985 et en sort agrégé de philosophie. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1987, a pour titre « Diderot et la métaphysique ». Elle sera publiée en 1997 sous le titre « Diderot ou la philosophie de la séduction ».
Carrière [modifier]
Schmitt enseigne un an au lycée militaire de Saint-Cyr pendant son service militaire, puis trois ans à Cherbourg et à l'université de Chambéry.
Dans la nuit du 4 février 1989, lors d’une expédition au Sahara, il dit être sujet à une expérience mystique : le sentiment de l’absolu se révèle à lui. A ce moment, une phrase occupe toutes ses pensées : « Tout est justifié ». Il pense que c'est ce bouleversement qui lui fait franchir le cap pour passer à l'écriture.
Durant les années 1990, ses pièces de théâtre lui apportent un succès rapide, dans plusieurs pays. La première,