Résumé du roman Au début de la narration, l’auteur précise qu’après deux échecs à l’examen d’entrée de l’Académie des Beaux-Arts, il n’y a plus de possibilité, ce qui fut le cas du jeune Adolf. Ce dernier convoitait une bourse, laquelle aurait réglé les arriérés de loyers à Madame Zakreys, sa logeuse. Cette dernière le tance de payer d’ici la fin de la semaine. Le lendemain, Hitler ravale sa fierté, taisant son échec, alors que dans son esprit, il est né pour être un artiste peintre célèbre tant son intelligence est supérieure et souvent il s’étonne que les autres ne s’en rendent point compte. Contraint et forcé de trouver n’importe quel travail, il demande à Guido, un chef de chantier, s’il n’a rien pour lui. Attendri devant la triste mine du jeune homme, il l’engage pour gâcher du ciment. Ils deviennent amis. Guido lui apprend le métier et Adolf tente de lui enseigner la langue de Goethe. Mais quand Guido insiste lourdement pour l’emmener au bordel, leur relation s’achève. Puis l’auteur emporte le lecteur aux cours des Beaux-Arts, imaginant donc, qu‘Hitler a réussi l‘examen. Le voilà décontenancé devant la nudité du modèle féminin. Adolf tombe à terre, se faisant remarquer de ses congénères… De fait, l’entourage croit qu’il suit les cours aux Beaux-Arts, alors qu‘il travaille au chantier. Dès lors Hitler joue un double jeu, s’imposant de vivre dans le mensonge. A ce moment, Eric Emmanuel Schmitt écrit deux histoires parallèles. Celle où Adolf rencontre Sigmund Freud qui parviendra à le soigner du symptôme consistant à s’évanouir devant une femme nue et celle où l‘orphelin est seul au monde, au cœur d’une ville froide, parfois glaciale.

Bien rémunéré au chantier, Adolf s’acquitte de ses arriérés, mais la misère le rattrape aussitôt, quand il quitte Guido. Une nuit, il rassemble ses affaires et fuit comme un voleur la petite pension, alors que c’est l’unique endroit où ce dernier dispose d’un espace intime pour lire ses auteurs préférés