Résumé le Pouvoir des Médias de Grégory Derville
Introduction : la médiatisation du champ politique et ses effets
Ces dernières décennies sont marquées par la montée en puissance des médias. En effet, nous pouvons le constater par la hausse des achats en moyen de communication de masse, de la fréquentation sur internet et des chaînes télévisées.
De ce fait, le champ politique s’est petit à petit réorganisé autour de nouvelles règles de fonctionnement.
Première partie : Le « pouvoir des médias »
Chapitre 1 : La propagande est-elle toute puissante ?
Propagande = type de discours à visée persuasive, qui enjoint explicitement le récepteur de penser et/ou d’agir de telle ou telle façon. Les premiers écrits sur les effets médias ont attribué à la propagande un pouvoir quasiment sans limites, capable de modeler les consciences.
Le paradigme des effets puissant : Ouvrage le plus représentatif de la propagande manipulatrice des masses : Le viol des foules par la propagande politique de Serge TCHAKHOTINE en 1939. Il affirme que la puissance de la propagande s’explique par l’affaiblissement qu’elle produit ou qu’elle exploite au sein d’un public : « si l’on sait comment affaiblir ce public, comment le rendre suggestible, alors on peut le manœuvrer à volonté » (Serge T. 1959). Avec le temps, il s’y habitue et deviens alors des réflexes plus que des habitudes.
La persuasion clandestine de Vance PACKHARD en 1958, insiste sur le fait que la publicité est le domaine dans lequel les individus seraient des victimes faciles et étend son analyse à la vie politique.
C’est le paradigme des effets puissants : le rapport entre le public et les médias y est pensé en termes de dépendance, de conditionnement ou de manipulation. Métaphore la plus connue ; la seringue hypodermique : laisse entendre qu’un émetteur peut injecter n’importe quelle idée ou n’importe quelle injonction de son comportement dans l’esprit de n’importe quel individu. Mais