On est l’année 2012, une grève étudiante majeure est déclarée dans la province de Québec. Il y a deux personnages principaux dans cette pièce de théâtre. La première est Zoé. Son prénom signifie « vie » et elle vient de parents qui sont avocats. Le deuxième personnage est son professeur de philosophie. Ce dernier s’appelle Luc. Son prénom quant à lui signifie « brillant ». Les étudiants sont dans la rue et entrainants de manifester. Ils veulent la gratuité scolaire, les stages rémunérés et plusieurs …afficher plus de contenu…

Est-il acceptable de faire des choix sans tenir compte des autres ? C’est une question existentielle que pose son professeur de philosophie à Zoé. Elle réfute en posant une autre question à son professeur « Est-ce que la majorité a toujours raison ? » Elle est d’accord avec les grévistes, mais elle dit qu’ils ne gagneront jamais et sa scolarité ne devrait pas en souffrir, car une majorité silencieuse a décidé de suivre le troupeau. Elle met de l’avant ses intérêts privés, son bonheur personnel au détriment des autres. Elle croit fermement qu’elle peut tout faire et être la meilleure. Pour elle, la société nous oblige d’être la meilleure de soi-même et de …afficher plus de contenu…

Les lumières sont tamisées. Zoé croit qu’elle peut être tout ce qu’elle désire. Luc explique que l’école devrait apprendre aux jeunes qu’ils ne sont rien l’un sans l’autre. Qu’ils doivent s’appuyer l’une sur l’autre pour réussir à changer les choses aux meilleurs, que cette grève étudiante doit rejoindre le cœur de chaque étudiant unanimement. Zoé ne croit rien de cela. Pour elle, chaque personne est propre à soi-même et ne devrait pas suivre une majorité juste parce que cette majorité a décidé de déclencher une grève générale. Luc explique à Zoé qu’elle doit se perdre un peu pour se retrouver. Effectivement, il lui explique qu’elle n’a pas le contrôle sur les évènements. Qu’il est normal qu’elle se remette en question ! Il essaye d’expliquer que là où elle se trouve actuellement, ça fait partie de son parcours de vie, que c’était prévu et que cela l’amènera là où elle doit aller. Car, oui, il faut parfois se perdre