Résumé la ferme des animaux
LA FERME DES ANIMAUX
(1945)
I Le propriétaire de la Ferme du Manoir, Mr. Jones, avait poussé le verrou des poulaillers, mais il était bien trop saoul pour s’être rappelé d’abattre les trappes. S’éclairant de gauche et de droite avec sa lanterne, c’est en titubant qu’il traversa la cour. Il entreprit de se déchausser, donnant du pied contre la porte de la cuisine, tira au tonneau un dernier verre de bière et se hissa dans le lit où était Mrs Jones déjà en train …afficher plus de contenu…
Tout tient en un mot : l’Homme Car l’Homme est notre seul véritable ennemi Qu’on le supprime, et voici extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche ! Plus de meurt-la-faim !
« L’Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d’œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches : entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus.
Qui laboure le sol : Nous ! Qui le féconde ? Notre fumier ! Et pourtant pas unparmi nous qui n’ait que sa peau pour tout bien. Vous, les vaches là …afficher plus de contenu…
Boule de Neige livra aussi aux flammes ces rubans dont on pare la crinière et la queue des chevaux, les jours de marché. « Les rubans, déclara-t-il, sont assimilés aux habits. Et ceux-ci montrent la marque de l’homme. Tous les animaux doivent aller nus. »
Entendant ces paroles, Malabar s’en fut chercher le petit galurin de paille qu’il portait l’été pour se protéger des mouches, et le flanqua au feu, avec le reste. Bientôt les animaux eurent détruit tout ce qui pouvait leur rappeler Mr.
Jones. Alors Napoléon les ramena à la resserre, et il distribua à chacun double picotin de blé, plus deux biscuits par chien. Et ensuite les animaux chantèrent
Bêtes d’Angleterre, du commencement à la fin, sept fois de suite. Après