Clara ROCHE TS4

Dissertation philosophique

Chaque, homme sur Terre rêve au cours de sa vie, que ce soit chaque nuit ou rarement, qu'il se souvienne de ses rêves ou non. Et celui qui ne rêve pas risquerait la folie ou la mort. En effet, nous savons que nous rêvons en moyenne deux heures par nuit et chacun d'entre nous peut se souvenir d'un rêve l'ayant marqué. Rêver ne s'apprend pas, c'est quelque chose de naturel, c'est pourquoi tout le monde rêve. Si Freud disait « L'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l'inconscient », nous pouvons alors nous demander si le rêve est nécessairement une manifestation de l'inconscient. Le sujet pose la question de la provenance des rêves, de leur origine. Le mot rêve provient de l'ancien français « esver » qui signifie « vagabonder ». Ce mot peut avoir deux sens mais ici, nous nous intéresserons à un seul de ces sens. Le rêve désigne une activité psychique plus ou moins structurée, se produisant pendant le sommeil indépendamment de la volonté. Cela signifie qu'une fois dans une phase de sommeil assez profonde, chaque homme rêve, c'est à dire qu'il imagine des images et scénarios qu'il arrive à visualiser, qu'il le veuille ou non. Le mot « inconscient » désigne, au sens freudien, une entité psychique autonome et dynamique dont la fonction est de refouler. Il faut le distinguer du sens du mot « inconscient » existant avant les travaux de Freud, qui le définissait comme un degré moindre de la conscience, ce que nous appelons aujourd'hui l' « inconscience ». On se demande donc dans ce sujet si le fait que nous rêvions provient uniquement de l'expression de notre inconscient, c'est à dire du domaine de la pensée qui échappe à notre conscience. Nous verrons d'abord que les rêves sont nécessairement issus de notre inconscient, qu'ils sont la « voie royale qui mène à l'inconscient », comme le disait