Introduction :

Charles Dantzig à publié en 2005 un dictionnaire qui est le dictionnaire égoïste de la littérature française où il écrit ce que bon lui semble. Il exprime ses opinions, il explique les mots qu’il souhaite, des notions littéraires, des genres, des œuvres, des figures de style, il critique et analyse même des auteurs. Il l’a écris sous forme d’articles rangés comme dans un dictionnaire c'est-à-dire par ordre alphabétique. A la lettre R il a choisit de parler de Rabelais, qui est un célèbre humaniste, médecin et écrivain du XVème siècle. Dantzig dit que Rabelais, malgré sa grossièreté de déménageur et grâce a sa délicatesse ses excès lui donnent parfois de la poésie et qu’il n’est pas moins raisonnable. De plus, il pense que l’exagération n’est pas déraison. Ainsi, c’est avec le deuxième roman de Rabelais, Gargantua, que nous allons pouvoir le montrer. Nous allons étudier comment s’exprime l’excès de Rabelais dans Gargantua et comment à la fois il sait être raisonnable.

( Rabelais est effectivement un écrivain de l’excès, ce qui n’empêche pas qu’il réfléchisse, explique et analyse.

Nous avons tous noté à quel point l’œuvre Rabelaisienne est marquée par l’exagération, c’est l’absence de mesure et de modération qui frappe le lecteur au premier abord. En effet, la démesure est l’esthétique la plus apparente dans ce roman : alors comment ignorer le gigantisme des personnages et de leur univers ?
Ainsi, le choix même des personnages relève de cette esthétique. Les personnages sont des géants. Gargantua, le protagoniste, le héros de l’épopée est décrit par Rabelais comme un être essentiellement marqué par l’énormité, cela montre également la petitesse humaine.
Le gigantisme de Gargantua est ainsi justifié par la nécessité d’énorme quantité de tissu qu’on permit de faire ses vêtements.
Per exemple, son habit d’enfant doit vider plus d’une boutique de marchant drapier, « pour son pourpoint on leva huit cent treize aunes de satin blanc ».
Il est