Race Et Histoire R Sum
Chapitre I : Race et culture
Lévi-Strauss s'attaque aux théories racistes de Gobineau : le développement intellectuel ou social n'a aucun lien avec des aptitudes raciales innées. Ni la génétique ni la biologie ne justifient les différences et les inégalités qui frappent les races humaines. Par ailleurs, les cultures ne sont pas intrinsèquement liées à la race : en effet on peut compter de nombreuses cultures tout à fait différentes dans une « race ». Ainsi l'inégalité qui existe entre les races ne peut être abordée sans soulever le problème des cultures.
Chapitre II : Diversité des cultures
Toute la difficulté nait de l'impossibilité d'inventorier les différentes cultures humaines. Les inégalités géographiques, historiques, sociales et notre position temporelle, nous empêchent de connaitre réellement un peuple et son passé. Par ailleurs il est difficile de déterminer les similitudes et les divergences entre les peuples car il ne cesse d'y avoir des interactions entre les cultures : héritage ou émancipation.
La culture n'est pas une donnée statique.
Chapitre III : L'ethnocentrisme
Pourtant la culture comme phénomène naturel, comme résultat des rapports entre les sociétés ne parait pas évident pour certains. C'est un réflexe bien universel de condamner ceux qui nous sont différents. Le refus d'admettre la diversité culturelle comme naturelle est courant. Mais selon Lévi-Strauss « c'est d'abord le barbare qui croit en la barbarie ».
L'ethnologue dénonce le « faux évolutionnisme » : il s'agit de reconnaitre la diversité pour mieux nous l'approprier, la supprimer. Ainsi, quand une tribu africaine nous évoque la préhistoire, nous reconnaissons bien sa différence, mais nous la nions aussitôt en l'inscrivant dans nos références culturelles.
Chapitre IV : Cultures archaïques et cultures primitives
On peut scinder les cultures en trois groupes : celles qui nous sont contemporaines mais géographiquement