Race et histoire
Parler de contribution des races à la civilisation mondiale, c’est dire qu’il existe des contributions spécifiques des races : c’est donc une formulation raciste. En fait, la contribution des races à la civilisation par leur originalité provient des différences géographiques, historiques et sociologiques, et de l’extrême diversité intellectuelle indépendante de la diversité biologique : les cultures sont bien plus nombreuses que les races et la diversité culturelle pose plus de problèmes (est-elle un avantage ou un inconvénient ?). Surtout, il faut rechercher l’origine de cette diversité pour éviter pour éviter la reformation de préjugés racistes.
• Diversité des cultures
Pour comprendre cette diversité, le premier problème est de faire la liste des cultures, car les différences ne sont pas le mêmes suivant les échelles, les niveaux : dans l’espace, dans le temps, etc. Ensuite qu’est-ce que des cultures différentes ? Deux forces s’opposent, l’une allant vers le particularisme, l’autre vers la convergence et l’affinité. Ainsi, un optimum de diversité ne fonction du nombre des sociétés, de leur éloignement etc., existe, le problème de la diversité se posant à l’intérieur de la société elle-même. Donc, la notion de diversité ne doit pas être vue de manière statique, pas par une observation fractionnée : elle résulte plus des relations entre sociétés que de leur isolement.
• L’ethnocentrisme
Cependant, cette diversité n’est presque jamais vue comme un phénomène naturel, puisque l’attitude la plus fréquente depuis toujours est celle du rejet de toutes les cultures trop différentes, de l’ethnocentrisme. Il s’agit du paradoxe du relativisme culturel : c’est quand on écarte une culture qu’on s’identifie le plus avec celle ainsi rejetée (car celle-ci nous rejette de la même façon). Si les grands systèmes philosophiques et religieux ont refusé l’ethnocentrisme en proclamant une égalité