Dans l'explicit, c'est à dire à la fin du roman le Diable au corps, le narrateur- personnage pleure la mort de sa bien aimée Marthe, jeune femme dont le mari est parti au front pendant la Premiere Guerre mondiale. Un jour, à midi, mes frère revinre de l'école en nous crian que Marthe était morte .La foudre qui tombe r un homme est si prompte qu'il ne souffre pas. Mais c'est pour celui qui l'accompagne à triste spectable. Tandis que je ne ressentais rien le visage de mon père se décomposa. Il poussa mes frères. " Sortez, bégaya-t-il. Vous êtres fous, vous êtes fous." Moi j'avais la sensation de durcir, de refroidir, de me pétrifier. Ensuite, comme une seconde déroule aux yeux d'un mourant tous les souvenirs d'une existance, la certitude me dévoila mon amour avec tout ce qu'il y avait de monstrueux. Parce que mon père pleurait, je sanglotais. Alors ma mère me prit en main. Les yeux secs, elle me soigna froidement, tendrement, comme s'il se fût agit d'une scarlatine. Ma syncope expliqua le silence de la maison, les premiers jours, à mes frères. Les autres jours, ils ne comprirent plus. On ne leur avait jamais interdit les jeux bruyants. Ils se taisaient. Mais a midi, leurs pas sur les dalles du vestibule me faisais perdre connaissance comme s'ils eussent dû chaque fois m'annoncer la mort de Marthe. Raymond Radiguet, le Diable au corps ( extrait,