Ramuz
Années parisiennes[modifier]
Durant plus de dix ans, Ramuz partage alors son temps entre la Suisse romande et Paris où il est introduit dans le salon d'Édouard Rod. C'est par l'intermédiaire de ce dernier que l'écrivain parvient à publier son premier roman, Aline (1905), à Paris, aux éditions Perrin. Il avait précédemment publié chez Eggimann, à Genève, un recueil de poésie à compte d'auteur intitulé Le Petit Village (1903). Durant ses années « parisiennes », Ramuz a publié cinq romans, chez différents éditeurs de la capitale (Perrin, Fayard, Ollendorff). Peu après la naissance de sa fille, et quelques semaines à peine avant le début de la Première Guerre mondiale, il décide de rentrer en Suisse, où il reste jusqu'à sa mort.
Paris offre l'occasion à Ramuz de fréquenter de nombreux écrivains et artistes, suisses ou français : il partage un temps un logement avec Charles-Albert Cingria, rencontre le peintre René Auberjonois avec qui il se lie d'amitié ; il y retrouve Henry Spiess et Adrien Bovy, et il y fait également la connaissance des frères Tharaud et d'André