Lors de la table ronde, qui s'est déroulée les 1er et 2 octobre au Campus Saint Jean d'Angely de l'université de Nice dans le cadre de la programmation du CMMC, des interventions de chercheurs de nationalités diverses ont porté sur une réflexion de la diffusion du modèle républicain en Méditerranée. La période envisagée allait du début du XVIIIe siècle à aujourd'hui. Les différents intervenants ont tenté, à travers différentes approches scientifiques, de mettre en avant la diffusion et l'assimilation de la république dans trois pays méditerranéens l'Italie, l'Espagne et la France.

Dans un premier temps, deux chercheurs Fernando Martinez Lopez et Maria Dolores Ramos (dont le communiqué a été lu) ont exposé leurs réflexions sur les réseaux de laïcité et de société civile du républicanisme.
Le premier communiqué pour cette deuxième journée du colloque est de Fernando Martinez Lopez de l'université de Almeria.. Dans son exposé en espagnol, il traite des Réseaux personnels ainsi que des appuis politiques et des médias qui ont permis l’exil espagnol en France de 1875-1895.
Pour étayer son point de vue, l'intervenant va prendre l'exemple d'un homme très influent durant la révolution espagnole de 1865 , Manuel Ruiz Zorilla. En effet, cet exemple d'un homme contraint à l'exil nous permet d'appréhender les rouages et réseaux nécessaires aux migrations politiques de l'époque. De plus, au travers de cet exil, l'intervenant tente de faire ressortir la vision de l'Espagne sur la France qui représente l'espoir républicain, la France républicaine étant une terre de liberté et d'exil pour ceux qui veulent fuir la restauration espagnole.
Cet homme ,contraint deux fois à l'exil pour ses positions politiques, a su garder un pied de manœuvre dans son pays grâce à un réseau de relations puissant. Exilé en France, il orchestra des conspirations visant à restaurer la République grâce à l'appui de trois grands groupes de pression: celui de la franc maçonnerie dont il