Aujourd’hui, on est tous conscients du recul de tout le système éducatif au Maroc, alors qu’en ce moment, l’établissement publique doit être l’endroit idéal pour offrir l’épanouissement de l’éveil, cette institution produit une jeunesse indolente , qui manque de créativité et qui ne profite d’aucune formation satisfaisante.
Ceci dit, beaucoup de jeunes marocains ne sont pas capables d’assumer leurs actes et responsabilités. La rapidité du développement du pays est vertigineuse , et nous avons besoin d’augmenter le niveau culturel et intellectuel de ces jeunes , et améliorer la qualités des formations fournies. Il faut savoir que ce n’est pas de la faute des cadres enseignants si l’infrastructure de ce domaine se dégrade de jour en jour. Je parle ici d’un sérieux problème qui a commencé pendant les années 80, une période décisive pour l’avenir de l’enseignement; on a migré de la formation française à la formation arabe. La transition a été effectuée sans plans ni préparatifs pour confronter les conséquences du changement. On se demande comment peut on modifier tout une structure, un mécanisme sans organiser des séminaires et des stages de recyclage pour les cadres du ministère de l’éducation et de l’enseignement ? Pourquoi ne pas avoir établi un programme détaillé et approfondi pour préserver le niveau, et améliorer le plan cognitif et culturel. Toutes ces questions n’ont malheureusement pas trouvé de réponses , et l’indifférence de tous à l’égard de cette catastrophe n’a fait qu’aggraver les choses, et à chaque changement de gouvernement, nous supplions Dieu d’améliorer ou de trouver une solution à l’histoire. Il faut sérieusement remédier à la chose. À quand l’évolution? À quand le changement ?
Certes, le Maroc est en développement permanent, mais on oublie toujours que l’un des piliers de ce progrès est l’enseignement. Comme le gouvernement est encore frais, et que 32 millions de personnes croient en lui, je demande que ce secteur soit mis en valeur en essayant