Rapport de stage de fin d'etudes
La recherche de nouveaux matériaux composites occupe une place importante dans l'histoire de la technologie. En particulier les matériaux de systèmes à propriétés évolutives dites "intelligents" ou "smart" capables de remplir au mieux leurs missions dans un environnement et, mieux encore, d’assurer leur survie.
Le M3C ( Controlled Behaviour of Composite Material (CBCM) ) est un matériau composite à comportement contrôlé, étudié et développé depuis quelques années .et il est l’un des nouveaux matériaux adaptatifs, légers et résistants, se déformant sous l’action d’un changement d’environnement. Une structure active comme le M3C peut constituer un actionneur en s’affranchissant de ses liaisons mécaniques. Son principe de base consiste à rendre une structure composite active. L'architecture du matériau, son organisation et le degré d'anisotropie des différents renforts de sa structure composite permettent, lors de l'élévation de température, d'obtenir la déformation souhaitée.
Cette conception du M3C nous a tout naturellement conduit jusqu’à penser au plus difficile des défis, celui de l’existence de l’autoréparation de l’endommagement dans les composites. Car tout matériau est susceptible de subir des contraintes conduisant à la formation de craquelures et de fissures, souvent en profondeur, où leur détection demeure difficile et leur réparation quasi impossible. Ces fissures sont à l’origine de conséquences néfastes comme une dégradation ou un dysfonctionnement du système. Pour pallier à tous ces problèmes, l’autoréparation (« Self-Healing monitoring ») utilisant des matériaux intelligents apparait comme la meilleure solution.
Notre objectif sera de proposer une approche possible à mettre en œuvre, du M3C. Ceci nous permettra, par la suite, de si fiait pour poursuivre avec une modélisation de la structure proposée et ainsi évaluer l’effet de sa réponse à l’auto réparation. Nous évoquerons aussi quelques applications possibles