INTRODUCTION

Enrichie de trois mois de formation d’assistant(e) de service social à l’IRTS de Talence, le terrain m’ouvre ses portes afin de pouvoir y glisser un œil curieux. Mes premiers pas en tant qu’assistante de service social stagiaire ont été en direction de la Maison départementale de la solidarité et de l’insertion, communément appelée MDSI, de Mérignac. J’ai choisi cette institution afin d’avoir une vue globale du métier. Les assistants de service social d’un MDSI fonctionnent en secteur, ce qui signifie qu’ils interviennent sur un secteur déterminé mais auprès de toute la population de ce secteur et sont donc amenés à rencontrer tout type de problématique.

Les objectifs de ce premier stage étaient de découvrir et comprendre le mécanisme de la MDSI et plus particulièrement du pôle accueil, la profession d’assistant de service social, les missions qui lui sont attribué, les partenaires présents sur le territoire ainsi que la population et ses problématiques spécifiques. Ceci dans le but de confirmer mon orientation professionnelle.

Vierge de toute expérience dans la fonction publique, je souhaitais confronter mes aprioris aux réalités du terrain. Jusqu’à présent, les fonctionnaires me semblaient être formatés par les puissantes institutions qui les avaient embauchés et qui laisser que peu de liberté aux initiatives personnelles. J’ai eu quelques confirmations de l’immobilisme institutionnel que je redoutais mais aussi de belles surprises d’engagement.

Le projet solidarité 2010, mis en place par le Conseil Général, consiste, entre autres, à créer plusieurs grands pôles de solidarité auxquels seront reliés plusieurs MDSI. Ces pôles de solidarité vont jouer un rôle fédérateur et développer des actions en partenariat avec les structures sociales des collectivités. La MDSI de Mérignac est prévue de devenir l’un de ces pôles. J’arrive donc à une période où de grandes réflexions concernant cette transformation et engageant tout le personnel sont