Rapport de stage rtm

9467 mots 38 pages
INTRODUCTION GENERALE

Partout dans le monde, le secteur de l’audiovisuel demeure au centre des préoccupations de différents intervenants dans la sphère économique, politique et socioculturelle d’un pays. Vu le rôle crucial qu’il joue au niveau de la quatrième autorité à savoir la presse, et son rôle éminent au niveau de divertissement et d’épanouissement du citoyen. Ce secteur suscite à la fois l’intérêt des autorités gouvernementales, des opérateurs économiques et de la société civile dans sa globalité. Au niveau international, la production audiovisuelle est en plein développement. Elle représente un marché porteur aux vus des spécialistes grâce aux gains colossaux qu’elle réalise à travers la production des films, la production des séries télévisées et feuilletons, l’industrie publicitaire, La production de documentaires et émissions diverses…Le secteur se caractérise par une concurrence acharnée. Ainsi, au niveau de la production télévisée et radiophonique, des milliers de chaînes sont présentes dans le marché mondial. En France, on parle de dizaines de chaînes qui diffusent leurs programmes. Le nombre affiché en 2002 atteint les 113 chaînes. Aux Etats Unis, on ne parle plus de dizaines, mais on assiste à des centaines de chaînes qui se lancent sur les ondes [1]. Au niveau du monde arabe, le secteur est prometteur pour certains pays tels que l’Egypte qui, grâce aux investissements nombreux et croissant dans le domaine, connaît un développement audiovisuel très marquant par rapport aux autres pays voisins. Au Maroc le secteur, en comparaison avec les données mondiales ou juste régionales se situent encore dans un stade embryonnaire et se trouve en difficulté. Pour le gouvernement marocain, la réforme de l’audiovisuel est au centre des préoccupations du ministre de la communication. Nabil Benabdellah aborde la question avec beaucoup plus de panache que ses prédécesseurs. Le temps de l’hésitation est-il réellement révolu. La

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