Rapport destage
13.1 Introduction
Le développement des techniques d’imagerie médicale, en particulier d’imagerie digitale, a profondément modifié la pratique médicale de ces dernières années. La scintigraphie, la tomodensitométrie axiale (scanner) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont des exemples parmi les plus significatifs. \index IRM Mais de multiples techniques peuvent maintenant bénéficier de procédures d’acquisition digitales comme l’angiographie, l’échographie et plus récemment la radiologie conventionnelle avec l’apparition des plaques au phosphore [Sonada 1983, Huang 1987]. Les films traditionnels peuvent être remplacés par des supports magnétiques ou des disques optiques numériques (DON) ou optomagnétiques et les négatoscopes par des écrans vidéo haute résolution. Finalement les images digitales se prêtent bien à des méthodes de traitement et d’analyse automatique permettant d’en améliorer la qualité et éventuellement d’aider le clinicien à leur interprétation. Cette nouvelle situation conduit à réaliser des systèmes d’archivage et de communication des images et des informations alphanumériques associées connus sous le nom de PACS (Picture Archiving and Communication Systems). Imagerie Ce chapitre présente les principales fonctionnalités d’un système d’information d’imagerie, en se basant sur l’exemple de la radiologie, et pose le problème de l’insertion d’un PACS dans un système d’information hospitalier.
13.2 L’imagerie médicale
13.2.1 Concepts fondamentaux de l’imagerie digitalisée
Dans le cas du scanner, comme dans celui de l’IRM, les capacités de calcul de l’ordinateur sont déterminantes dans le processus de formation des images. Contrairement aux techniques d’imagerie conventionnelle, c’est en effet l’ordinateur qui construit l’image selon un traitement mathématique bien défini. Le tableau des nombres stockés en mémoire peut être affiché comme un ensemble de pavés, appelés pixels, Pixel dont les intensités