Rapport GPC
Si depuis de nombreuses années, les entreprises consacrent des efforts importants à améliorer le flux des matières des fournisseurs de matières premières et de composants jusqu’au point de consommation, plusieurs secteurs d’activités doivent consentir des investissements importants pour améliorer le retour des produits dans des filières à valeur ajoutée.
Si plusieurs industries, notamment celles de l’automobile, de la fabrication d’ordinateurs ou de la téléphonie conçoivent des produits dont plusieurs composants peuvent être réutilisés ou recyclés, les structures permettant de récupérer ces derniers sont souvent déficientes voire absentes. Réutiliser la matière est une chose, encore faut-il mettre la main dessus. Ainsi, pour répondre aux exigences des clients qui désiraient des produits faits de matières recyclées, les entreprises canadiennes de pâtes et papiers ont effectué de nombreuses alliances pour assurer leur emprise sur la matière première : les déchets de papiers et cartons. Cet exemple montre l’importance stratégique que revêt, pour de nombreuses organisations, ce que plusieurs appellent la reverse logistics ou la logistique inverse.
Notre rapport présentera dans une première partie la logistique inverse, son historique, ses sources, ses étapes, ses activités, ainsi que la sa place dans la logistique, puis nous allons voir quelles sont les motivations qui poussent les entreprises à opter pour la logistique inverse, comment mettre en place un système de la logistique inverse et quelles sont les caractéristiques d’un bon système de logistique inverse ?
Quant au deuxième chapitre, il sera consacré à une étude appliquée sur la société GPC carton, à travers laquelle nous allons répondre à