rapport hooligans
La violence dans les stades est un phénomène récurrent qui prend des proportions alarmantes interpellant les responsables du sport marocain à prendre des mesures pour extirper ce mal pour le bon déroulement des compétitions sportives dans un climat sain loin de toute réaction de violence entachant l'essence même du sport.
Le championnat national de football a été profondément marqué par ce fléau, qui s'est étendu aux gradins voire en dehors des enceintes sportives et dont les auteurs sont «des supporters» irresponsables en majorité des mineurs non accompagnés.
Des moins de 16 ans non-accompagnés, pourtant interdits de stades selon la loi de lutte contre le hooliganisme, contribuent à amplifier ce problème à l'image des scènes de violences ayant émaillé le match WAC-FAR (25e journée), provoquant d'énormes dégâts aux installations sportives prolongeant ainsi la série de violences, dont le dernier épisode avait eu lieu au stade d'honneur de Meknès (CODM-MAS/13e journée), lorsque des joueurs et staff technique du MAS ont fait l'objet de jet de projectiles. Outre les dégâts matériels, la violence dans les stades fait désormais des morts et des blessés parmi les fans. Un constat qui marque un tournant dangereux et qui requiert une réflexion profonde et globale, impliquant tous les intervenants (Fédération, clubs, autorités, psychologues et sociologues).
Le phénomène a, également, une dimension sociale puisqu'il porte atteinte à la sécurité publique et amplifie le sentiment d'insécurité chez les citoyens. Il nuit également aux clubs qui, en plus de subir diverses sanctions (jouer à huis clos), voient notamment leurs recettes diminuées à laquelle s'ajoute une perte de revenus provenant du sponsoring.
La mise en application de la loi contre le hooliganisme est à même de lutter contre ce fléau qui ternit