Rapport Kettani 1
La banque islamique joue un rôle important dans le système de financement islamique soit 74% des actifs et participe activement au financement de l’économie réelle. Pour assurer ce rôle, les banques et institutions financières Islamiques ont développé plusieurs instruments de financement dans le but de satisfaire les besoins d’un marché toujours plus exigeant.
Le système de financement islamique pour être efficace, doit contribuer à la réalisation des objectifs économiques de l’Islam en assurant : L’équité à travers le partage des risques entre les détenteurs de fonds et les agents ayant bénéficié du financement, La réduction de l’écart entre les différentes couches sociales en combattant la pauvreté et la stabilité et la solidité de la monnaie et de l’économie à travers la solidité du système financier lui-même.
Les instruments de financement proposés par la banque, doivent respecter ces conditions ainsi que les cinq principes de la finance islamique, et permettre à la banque d’assurer efficacement son rôle d’intermédiaire. Ce rôle supposant l’allocation optimale des ressources mises à sa disposition par les clients.
Au niveau des banques islamiques, les ressources constituées sous forme de dépôt peuvent être regroupées en trois catégories de compte à savoir les comptes courants, d’épargne et d’investissement. Ces ressources sont mises à la disposition de la banque soit sur la base de garantie (damana) ou de confiance (amana) et sont régies par un contrat islamique dont les conditions tracent les lignes rouges qu’il ne faut pas dépasser pour garantir la conformité du produit de placement aux principes de la charia. A cet effet, il existe deux types de contrats régissant les comptes de dépôt à savoir Qard Hassan et al Moudharabah. Le contrat islamique de Qard Hassan régit les comptes courants qui constituent des prêts pour la banque, qui les utilise dans le cadre de ses financements. De plus, le montant des dépôts est garanti par la banque qui