Rapport stage l oreal
DESTRUCTION D'UNE CENTRALE ÉLECTRIQUE
Selon Moody's, les principaux facteurs à l'origine de cette décision sont "les inquiétudes actuelles sur la situation budgétaire de Chypre qui sont amplifiées par les conséquences économiques de la destruction de la centrale thermique de Vasilikos le 11 juillet 2011". Cette centrale, qui produisait environ 60 % de l'électricité de Chypre, a été soufflée par l'explosion d'un dépôt de munitions situé à proximité. Treize personnes avaient été tuées.
En raison des coupures d'électricité qui frappent désormais quotidiennement l'île méditerranéenne, Moody's a réduit sa prévision de croissance à 0 % en 2011 et à 1 % en 2012. Les revenus fiscaux vont également être plus faibles que prévu en 2011 et 2012 en raison du ralentissement de l'activité économique.
CLIMAT POLITIQUE DÉFAVORABLE
Le climat politique n'arrange pas la situation. Le gouvernement du président Demetris Christofias fait face à une forte contestation, se voyant reprocher par l'opposition et une partie de la population de n'avoir pas pris les mesures nécessaires pour éviter l'explosion. Deux ministres ont déjà démissionné et des manifestations contre le gouvernement ont été réprimées à coups de gaz lacrymogène.
"Ce développement fait peser des risques sur l'application des mesures décidées par le gouvernement, qui auront besoin non seulement du soutien de plusieurs partis mais aussi d'être acceptées par les syndicats", souligne Moody's, pour qui "les réformes pourraient être revues à la baisse ou reportées".
Moody's mentionne bien les "mesures structurelles [prises par le gouvernement] pour améliorer la solidité