I. Présentation de l’entreprise
a. La SNCF et son orientation économique

Les premières lignes de chemins de fer sont créées en France au XIXe siècle, elles sont destinées au fret. Les voitures pour les voyageurs font leur apparition en 1832.
L’Etat attribue des concessions à 5 compagnies privées qui financent et exploitent les lignes.
Et c’est en 1870 que les grandes villes de France sont reliées à Paris.
L’Etat doit intervenir d’avantage dans la gestion des chemins de fer, qu’il nationalise finalement. La Société nationale des chemins de fer Française est créée, à partir du 1er Janvier 1938, pour une durée de 45 ans, pour fusionner les réseaux en un réseau unique, placer ce réseau sous la responsabilité de l’Etat et faire en sorte que ce réseau équilibre ses recettes et ses dépenses.

La SNCF est alors une société anonyme d’économie mixte dont l’Etat possède 51% du capital. Pendant la Guerre, la SNCF est réquisitionnée et mise à disposition des autorités allemandes. Ses dirigeants s’attachent à préserver l’autonomie économique de l’entreprise (main d’œuvre, matériel roulant).
A la Libération, la priorité de la SNCF va à la reconstruction du réseau. Elle doit simultanément affronter la concurrence de la route, de l’avion et les oléoducs. Elle renforce la qualité de service offert à la clientèle en la liant à des performances techniques : recours au courant alternatifs à partir de 1950, premier record du monde de vitesse sur rail à 331 km/h.

Dans les années 70, la SNCF devient responsable de son équilibre budgétaire mais perd les marchés du charbon et du minerai de fer. Cependant, elle développe les secteurs voyageurs, grâce au concept Train à Grande Vitesse (TGV), et Fret.
La SNCF devient, le 1er Janvier 1983, Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), en application de la loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI).

Cet EPIC prend le nom de Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF), le statut antérieur.