Rapport stratégie bhv
Diagnostic stratégique du BHV
Christian CHAUVEAU
Anne-Lise TRUCCO
Introduction :
C’est en 1852 que Xavier RUEL, quincaillier de profession, vend sa boutique de Lyon et vient tenter sa chance à Paris. Il achète un stock de bonneterie qu’il entrepose à la périphérie de Paris et décide de revendre sa marchandise dans les rues de la capitale. Il remarque très vite que, quel que soit le vendeur affecté au secteur de l’Hôtel de Ville, c’est celui-ci qui revient le plus fréquemment se réapprovisionner au dépôt. Il décide donc de louer une boutique dans un lotissement en construction rue de Rivoli. Très vite, l’affaire se révèle florissante et en 1866, Xavier RUEL prend en bail la plus grande partie de l’immeuble du 54 rue de Rivoli dont il consacre les trois étages à la vente. En 1900, à sa disparition, Xavier RUEL laisse derrière lui une entreprise florissante, comptant environ huit cents employés. La démocratisation progressive de la consommation, l’émancipation de la femme, l’avènement des Trente Glorieuses renforcent le pouvoir des grands magasins et le BHV profite de ces bouleversements de la société. Plus spécifiquement, c’est à partir des années 50 que le sous-sol du BHV deviendra peu à peu le temple du bricolage et le paradis des bricoleurs. Dans les années 60, le BHV est désormais coté en bourse et les NOUVELLES GALERIES entrent dans son capital en 1969. Parallèlement, le BHV ouvre de nouveaux magasins à Paris (rue de Flandre) mais également à Montlhéry et dans les centres commerciaux de Parly, Belle Epine, Rosny et Créteil. Plus tard, entre 1975 et 1979, des magasins spécialisés dans le bricolage et la décoration voient le jour à Villeneuve, Strasbourg, Limonest et la Part Dieu. Enfin, dans les années 90, l’ouverture des magasins de Caen et de Beyrouth au Liban font partie des dernières expansions du BHV pour le 20ième siècle.
Autre bouleversement : depuis 1992 et le rachat des NOUVELLES GALERIES par les