Rapport sur les choix influents dans la composition d'un récit
À chaque fois qu’on parle d’un passé, que ce dernier soit lointain ou plus proche de nous, l’historien se base fortement sur l’écriture. La notion d’écrire, pour les historiens, est une opération importante, et peu importe les différends méthodologiques et idéologiques, l’historien est obligé d’admettre sa relation avec la littérature sachant qu’il est, avant tout, un narrateur. Toutefois, la narration n’est pas le seul moteur influent dans la rédaction d’un récit. L’historien se trouve la plupart du temps entouré d’une multitude de dilemmes intellectuels auxquels il doit faire face, poussant ce dernier à prendre des choix, dont certains émergent de manière totalement intuitive. Ces choix qui se fondent dans l’esprit de l’historien, démontrent une présence de subjectivité de la part de ce dernier face à une discipline scientifique, chose poussant à évaluer l’importance des ces choix et l’impact qu’ils peuvent réellement avoir dans un récit historique. Dans le cadre de ce travail, nous nous arrêterons sur un ancien projet d’enrichissement en histoire que j’ai rédigé, portant sur les différentes causes qui mèneront à la révolution Cubaine entre la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe, afin de faire une analyse générale des choix, conscients et intuitifs, qui ont influencé la rédaction finale de mon travail.
Résumé du travail à analyser
Cuba prérévolutionnaire
Le travail que j’ai rédigé dans le cadre de mon cœur d’enrichissement en histoire lors de mon parcours collégial porte sur le thème de la révolution cubaine et plus particulièrement des causes principales qui ont mené Cuba à connaître une révolution. L’étude de la révolution cubaine dans ce travail s’est faite sur une période de presque 100 ans, où on constatait cette volonté de jouir d’une indépendance de la part de la population cubaine à la fin du XIXe siècle, qui à leur tour était fortement inspirée par la révolte des esclaves à Saint-Dominique en 1791 dirigé