RAPPORT SUR :

L’INDICE DE DEVELOPPEMENT HUMAIN
Soumis à l’appréciation du professeur : M.EL OMARI Elaboré par : LACHHAB Mohammed Anas

Année universitaire 2012/2013

Avant-propos

Dans l’histoire de la science, rien n’est nouveau, ainsi rien n’est permanent. Les idées émergent, fleurissent, flétrissent et meurent pour qu’elles naissent de nouveau quelques décennies plus tard. Tel est le cas pour des idées autour du développement humain. Les fondateurs de la pensée économique n’ont jamais oublié que l'objectif réel du développement est de bénéficier les populations - la création de la richesse n'était qu’un moyen. C'est pourquoi, dans la littérature économique classique, la préoccupation est l'ensemble de la société, et non seulement l'économie. La fascination par les cheminées industrielles et technologiques n’a pas pu remplacer la réelle préoccupation des économistes par les vraies personnes. Après la Seconde Guerre mondiale, cependant, une obsession a grandi avec les modèles de croissance économique et les comptes du revenu national. Ce qui était important était ce qui pouvait être mesuré et tarifé. Les gens comme des agents de changement et bénéficiaires du développement ont souvent été oubliés. Des traités savants ont fait apparence sur la façon d'augmenter la production, mais peu a été écrit sur la façon d'améliorer la vie de l'homme. La dissociation des fins et des moyens a commencé, avec la science économique souvent obsédée par ces derniers - moyens. Les années 1980 étaient mûres pour une riposte. Il devenait évident dans plusieurs pays que des vies humaines sont ratatinées pendant que la production économique était en expansion. Certaines sociétés atteignaient des niveaux assez satisfaisants de bien-être humain, même à revenus relativement modestes. Mais personne ne pouvait rater les signes de la considérable détresse humaine dans les sociétés les plus riches : hausse des taux de criminalité, pollution croissante, propagation du sida et