rapport
Dès l’Antiquité, la communication à distance s’est imposée comme un besoin et une nécessité. Ainsi, on voit apparaître torches et phares lumineux en Grèce, tambours et trompettes sur les champs de bataille puis le tam-tam dans la savane, la fumée chez les Indiens, la trompe aux abords des châteaux forts ou le chant au Tyrol.
Signaux optiques et sonores n’ont cependant une portée que de quelques km. Le premier véritable réseau de communication apparaît à la fin de la Révolution française : le télégraphe optique de Chappe relie Paris et Lille grâce à un réseau de sémaphores véhiculant des messages codés de proche en proche.
Après ½ siècle de service, le télégraphe électrique s’y substitue en transmettant les signaux par l’intermédiaire de fils métalliques, de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions atmosphériques. Il sera ensuite amélioré grâce à l’utilisation du Morse puis de l’alphabet.
Le télégraphe électrique donne également lieu aux premières recherches sur la transmission d’images fixes ; l’analyse et la transmission ligne par ligne de la photographie se généralisent à l’image animée, aboutissant à la télévision vers 1920. Des câbles sous-marins permettent progressivement d’établir les liaisons intercontinentales.
Parallèlement, le téléphone, basé sur l’électromagnétisme, fait son apparition : les vibrations sonores de la voix sont transformées en signaux électriques grâce à un champ magnétique.
2. le secteur de la télécommunication au Maroc Marché de la téléphonie mobile
Entre le 31 mars 2012 et le 13 mars 2013, le nombre de clients de la téléphonie mobile est passé de 36,239 millions à 39,516 millions, soit une augmentation de 3,277 millions. Cette augmentation est répartie entre les opérateurs comme suit 2,34 millions (71,4%) pour inwi/Wana, 677 000 (20,6%) pour Maroc Telecom et 260 000 (8%) pour Méditel. inwi/Wana continue de prendre des parts de marché et de tirer en grande