Rapprort du stage
Nous avons essayé, au cours du chapitre que nous venons de clore, de donner un bref aperçu sur l’objet qui constitue notre champ d’étude : l’image, un mot très bref, mais qui génère tant de sens à propos duquel beaucoup de choses doivent être dites.
Nous avons essayé dans le chapitre que nous allons clore, de parler brièvement du signe, des théories dont il fait l’objet.
Nous nous sommes forcés de rester dans le général, pour ne pas trop s’éloigner de ce qui nous intéresse, tout en rappelant à chaque fois que l’occasion nous le permettait l’objet de notre recherche.
Le modèle Barthésien demeure le modèle le plus complet dans le domaine de l’analyse de l’image, il a mis en évidence l’hétérogénéité de l’image. Sa spécificité réside dans sa simplicité ; toutefois ça ne nous empêche pas de citer d’autres modèles : le modèle stratifié d’Umberto Eco, le modèle systématique de Louis Porcher et le modèle structurogènèratif de Jean Marie-Floch.
Le travail observé manifeste l’efficacité de l’image dans la pratique de classe. comme remédiation. Elle est un détour pédagogique opérant pour établir une écoute, une adhésion au départ refusés. comme incitation à se soumettre aux exercices oraux, écrits qui déterminent la maîtrise des discours. comme déclencheur de l’imagination, pour développer l’aptitude à imaginer et comprendre des univers lointains, par leur langue et leur culture. comme facteur d’innovation pour la mise en oeuvre de nouvelles façons d’apprendre. En conclusion, L’intégration de l’image au cours de Français a réellement progressé. Il y a une conscience plus affirmée des objectifs et le souci d’une exploitation pertinente dans le cadre du cours. La pratique de l’image constitue un apport méthodique indéniable, dans la mesure où la démarche d’analyse pour " déchiffrer " une image est plus spontanément reçue par les élèves. Le succès de l’exploitation d’une séquence filmique en collège ou en lycée le confirme. Il y a