Rasume abdouh arete
À l’incertitude de la conjoncture économique mondiale s’ajoutent les effets des restructurations économiques, d’un endettement persistant et ingérable, des programmes d’ajustement structurel dans certains pays. En outre, les conflits de tous types, les déplacements de populations et la dégradation de l’environnement ont réduit la capacité des gouvernements de répondre aux besoins fondamentaux des populations. Ainsi les transformations de l’économie mondiale modifient radicalement les données du développement social dans tous les pays. Un phénomène notable à cet égard est « la paupérisation des femmes », que l’on observe à des degrés divers selon les régions, et qui est dû en grande partie au partage inégal du pouvoir économique entre les deux sexes. Prenant conscience de ambleur de ces problèmes, les gouvernements des pays développés et des organismes de développement internationaux s’emploient, depuis plus de deux décennies, à réduire la pauvreté dans les pays en voie de développent dans le cadre de « la coopération pour le développent ». Il convient d’apprécier les progrès réalisés jusqu’alors dans