Ratios
Le ratio Cooke mettait en rapport le montant de fonds propres avec le montant de risques (crédits pondérés par la qualité du client). Les « fonds propres Cooke » comportaient un noyau dur (fonds propres de base) et des fonds propres complémentaires (titres subordonnés et participatifs, provisions non affectées, écarts de réévaluation...). Les risques pondérés étaient calculés à partir du bilan (quotité de risque à quatre niveaux) et du hors-bilan (facteur de conversion puis quotité de risque...). Le ratio
Cooke exprimait le niveau minimum de fonds propres apte à garantir la solvabilité de l’établissement en cas de défaillance de ses clients. La norme était de 8 %.
Le ratio Cooke est remplacé, depuis 2007 pour les méthodes standard et de base et depuis 2008 pour la méthode avancée, par le ratio Bâle II. La définition des fonds propres réglementaires reste globalement inchangée. La quotité de 8 % a été maintenue, mais elle est répartie entre risque de crédit
(6 %), risque opérationnel (1,6 %) et risque de marché (0,4 %). Le risque de crédit peut être apprécié selon le modèle interne de notation de chaque banque, validé par les autorités de tutelle. Les banques doivent enfin informer clairement le marché du système d'évaluation de leurs risques qu'elles ont retenu. Réglementation des grands risques : pour éviter que la défaillance d’un (ou plusieurs) gros client(s) n’entraîne la défaillance de l’établissement de crédit, une double limite est