Raymon et le cid
- T’es calmé ? lança Raymond, sans tourner la tête. Un petit gargouillis provenant de l’estomac du Cid lui répondit. Il tourna la tête et vit le chien qui le regardait, l’air de dire « je t’en pris ! ». Comme s’il avait compris, Le Rouge lui répondit:
- Le jeune a toujours pas pointé l’nez. Si ça te dit, on peut faire une p’tite pause. Le Cid, qui maintenant avait le regard joyeux, sauta vers son maitre et lui lécha le bras. Raymond ralentit le moteur, et installa un petit tabouret. Il y déposa la poule, et une bouteille de vin. Il versa un fond de paquet de croquettes dans la gamelle du Cid, et de l’eau fraiche dans une autre. Ils mangèrent, tout en dirigeant lentement le trente-huit mètre sous la forte pluie. Après avoir fini la poule, Raymond versa les os dans la gamelle de son compagnon. Le Cid le remercia avec petit regard doux. Raymond accéléra dans la nuit noire jusqu'à l’écluse suivante. Le Hollywood ne s’était toujours pas pointé, et Raymond était heureux. Bientôt, Ils arrivèrent à la 22. Raymond amarra le Gueule d’Amour sur la rive.
- Aller, viens le Cid ! On a mérité un peu de repos ! Demain ça va être une dure journée, si on veut pas que le gamin nous passe devant.
Le Cid leva les yeux au ciel: Il dormait presque à longueur de journée ! Mais il était fidèle à son maitre, alors Raymond dit Le Rouge, et le Cid descendirent dormir. Il leur restait un