Le concept de fonction n’en est pas un nouveau dans la discipline sociologique. Déjà, Émile
Durkheim le défini comme le rapport entre l’institution social et les besoins de l’organisme social. On postule donc qu’il y a une similitude entre l’organisme biologique et l’organisme social. La fonction répond à des besoins vivants et non-biologiques. Un organisme sociale se compose de constituantes aux fonctions particulières qui prennent en charge des besoins spécifiques. La société est étudiée comme une organisme biologique qui, tout comme lui, se compose d’éléments formant entre eux une structure. La structure est le système de relations qui constitue l’organisme social. Il faut comprendre que l’organisme possède une structure, mais que cette structure n’est pas l’organisme en soi. Cette structure n’est visible que par l’interaction des individus la composant, et qui subsiste à ceux-ci. La vie sociale, les relations sociales de la vie concrète, c’est ce dont on observe pour ensuite former une généralisation de ces interactions et en faire sortir ce que l’on appelle la structure. Les individus peuvent être en constant changement, sans pour autant affecter la structure puisque celle-ci dépasse le simple individu. Au contraire, elle détermine le comportement et dicte les conduites interpersonnelles. Pour imager cette permanence structurale faisons l’analogie avec l’organisme vivant. Contrairement à celuici, la société, lorsqu’elle souffre d’un dé-balancement, ne meurt pas et tant plutôt à chercher un équilibre pour éventuellement changer l’élément dysfonctionnel dans la structure.
Une telle approche s’inspire profondément d’une étude scientifique de la société empruntant des méthodes des sciences physiques, biologiques. Pour l’auteur, l’anthropologie sociale est l’étude de la société humaine plutôt que celle de la culture. L’étude de la structure est la partie la plus fondamentale de l’anthropologie sociale comme science. Tout comme les sciences naturelles, qui
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