Reboisement et la lutte contre les feux de brousses
Par sa foi tenace en ALLAH, Khadim Rassoul bannit et n’a jamais cautionné la violence sous toutes ses formes ; voilà quelqu’un qui a été déporté-malmené-vilipendé-brutalisé-maltraité pendant une grande partie de sa vie. Des mensonges-complots-machinations ont été colportés à son endroit. Privé de liberté pendant 32 ans d'exils, de mise en résidence surveillée et de persécutions, il n’a jamais quémandé une liberté, encore moins sollicité un traitement de faveur, et cela, malgré l’iniquité et la fausseté des faits qui lui étaient reprochés. Faut-il également rappeler que cette violence gratuite était élargie sur ses proches. Pourtant, à l’époque, les disciples mourides, bien que foncièrement peinés par le « sort » du Cheikh, étaient restés sereins. Ainsi à Alboury N’diaye qui lui proposait la guerre sainte pour venir à bout des colons, Serigne Bamba répondit : “Je ne suis pas venu sur terre pour verser le sang de mes semblables. Je suis le serviteur du Prophète (P.S.L), le vivificateur de son enseignement et le libérateur des hommes». Cela témoigne, de façon manifeste, le caractère non-violent de l’action du Fondateur du Mouridisme.
Atrocité de la souffrance du Cheikh
Dans son célèbre poème Jaza-u-shakur, le Cheikh écrit ces mots : « J’ai subi dans cette île (Saint-Louis), au cours de cette période, des épreuves que je n’évoquerai jamais, par courtoisie à l’endroit du plus digne de reconnaissance, Qui est adoré par amour pour Sa Face ; celles-ci (ces épreuves) étaient une éducation spirituelle de la Part du VIVANT (DIEU) Qui ne meurt pas, LUI Qui m’a dispensé de recourir aux armes contre l’assassin » Et le Cheikh de poursuivre :
« Il m’arriva, au soir de la veille du Vendredi, à Dakar où j’entrepris la répétition de la plus Efficiente des Mentions dont je ne me séparerai point …, ce qui suit : le Gouverneur me fit venir de la maison où j’avais l’intention de passer la nuit pour me reposer et m’incarcéra dans