Recherche documentaire sur le secteur du papier
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LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE ET LA DISTRIBUTION DE PAPIER AU MAROC
L’industrie du papier au Maroc ne se trouve pas dans sa meilleure forme. Aujourd’hui, le secteur est en effet confronté à des difficultés structurelles qui limitent son développement. «Les industriels de la papeterie ne connaissent pas la rentabilité. Les marges, soit il n’y en a pas, soit elles sont trop faibles», lance Mounir El Bari, président de la Fédération des industries forestières, des arts graphiques et de l’emballage (Fifage). Pour ce dernier, l’absence de soutien des établissements financiers est un véritable obstacle. «Les banques encouragent les opérations à court terme. Or, notre secteur a besoin d’investissement structurel.
L’industrie du papier est très capitalistique et demande un soutien permanent des banques pour les investissements dédiés à la rénovation et à l’augmentation de capacité» , poursuit le président de la fédération. Si bien que si un industriel étranger s’installe aujourd’hui au Maroc et demande aux professionnels un produit d’emballage de nouvelle technologie, les professionnels marocains ne pourront pas y répondre car ils n’ont tout simplement pas pu investir dans les machines adéquates.
La moitié de la consommation nationale provient de l’étranger
D’un autre côté, les importations, notamment depuis l’Europe, menacent de plus en plus la production locale. Tel est en tout cas l’avis de Khalid Assas, directeur commercial de Med Paper. «Depuis 2009, l’industrie du papier au Maroc souffre des importations, principalement en provenance de l’Union européenne, pour le papier d’impression (bureautique, imprimerie...) et d’emballage, et de la Tunisie pour les produits scolaires», explique M. Assas. «Nous assistons depuis début 2011 à une agressivité des importations en provenance de ces pays qui pratiquent des prix