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L’argent, dont «l’unité de mesure » est la monnaie, a comme objectif premier de faciliter les échanges entre les différents agents économiques, à savoir les ménages, les entreprises, l’état et le tiers-monde. Avant la conception de la monnaie, les gens pratiquaient le troc qui constituait à échanger un bien contre un autre bien de valeur plus ou moins similaire. Ce moyen d’échange causait fréquemment de nombreux litiges. C’est pourquoi au fil des années, on a inventé un moyen d’échange plus sécurisant, plus rapide et plus commode. A l’heure actuelle, vivre sans argent est parfaitement inconcevable. Nous dépendons tous de son pouvoir. Certains en arrivent même à considérer la possession d’argent comme une fin en soi jusqu’à oublier que l’existence humaine ne se résume pas qu’à ce rudimentaire système commercial. Est-il, dès lors, probable comme le dit Cendrars dans Bourlinguer, écrivain suisse du 20e siècle, que le désir ou la possession d’argent fasse négliger la valeur véritable de la vie ? C’est ce que nous allons tenter de découvrir à travers différents arguments au profit ainsi qu’au détriment de la thèse précédemment énumérée. Aussi, nous débuterons par les arguments en faveur de l’énoncé de B.Cendrars.
Premièrement, il faut savoir que posséder de l’argent n’est pas sans conséquence. En effet, la personne fortunée a souvent comme principal défaut de couper tous liens avec son entourage. Ceci par crainte que ses proches ne le soient que par intérêt. L’homme moderne vit dans la