Recommandations
Les recommandations proposées afin de remédier aux différentes contraintes freinant le développement de la finance participative au Maroc :
Il faudrait s'inspirer des expériences réussies dans d'autres pays et prendre le temps d'identifier les erreurs à ne pas commettre et tirer les meilleurs enseignements des différentes expériences en la matière, tant en Asie et en Afrique que dans le Monde arabe.
Il est intéressant que les tarifs des produits participatifs soient comparables à ceux des produits conventionnels afin d'assurer une réelle concurrence.
Mettre en place des actions de communication : il est fondamental que la publicité des produits participatifs atteigne tous les consommateurs avec toute aisance et clarté via les mass médias, la presse écrite et audio-visuelle, l'Université, les organisations professionnelles, les Chambres de commerce ... afin vulgariser, harmoniser et simplifier l'entendement et la compréhension générale. La publicité est un droit et non pas un privilège car c’est au client que revient en fin de compte la décision de consommation.
Une mise à niveau des ressources humaines est nécessaire. Elle permet de les impliquer activement dans la commercialisation des produits participatifs. Des plans de formation sont recommandés à même de rendre le service conseil accessible à tous les consommateurs.
Il est fortement conseillé de créer des modules de formations professionnelles dédiées à la finance participative dans les universités marocaines.
Pour accélérer le développement du système de financement participatif au Maroc, les pouvoirs publics doivent mettre en place une politique fiscale incitative. Autrement dit, les pouvoirs publics doivent mener une politique qui vise à instaurer des avantages fiscaux spécifiques à chaque produit.
Organiser des séminaires ou des journées de conférences sur le système financier participatif pour familiariser les acteurs économiques (banque, entreprise, gouvernement...) avec le