Recurence des violences politiques au XVIII siecle
Introduction : « Le pouvoir s’endort sur un volcan et un vent de révolution est dans l’air ». Ce sont les mots d’Alexandre de Tocqueville le 27 janvier face à la chambre des députés, quelques jours avant l’épisode déclencheur des banquets.
Les banquets sont de grands rendez vous où des centaines de convives étaient conviés à des repas festifs avec de grands discours où une volonté de reforme et d’opposition au gouvernement se mettait en place.
Louis Philipe les condamne violement, et le 22 février 1848 ce fameux banquet est finalement réalisé, enclenchant le phénomène de révolution. Cette révolution de 1848 est la troisième révolution française, elle abat le règne de Louis Philippe, et on y voit la première élection, le 10 décembre 1848.
Mais cet événement n’est que la clôture d’une année mouvementée, emplie de violences politiques et d’émeutes populaires liées aux révoltes de févriers. Il s’agit de se demander quelles sont les causes qui donnent naissance à ces successions de violences tout au long du XIXème siècle.
Les contestations vis-à-vis de la situation politiques sont motivées par un contexte précis impliquant la participation certains acteurs (I), nous verrons en quoi l’effet collectif de certain de ces acteurs mène à une violence récurrente dans ce XIXeme siècle (II).
I. Des contestations résultantes d’une situation politique contemporaine précise.
A. L’émergence du capitalisme
Naissance provoquant des vagues de conflits d’intérêts : La divergence des intérêts entre capital et travail, la rivalité entre capitalistes et autres prétendants aux biens et aux facteurs de production et la concurrence entre les membres d’un même marché. (Doc 3)
Evolution des statuts de « noble » et de « bourgeois » dans la société.
B. La lutte des classes et les acteurs de cette révolution
Une idéologie dominante plutôt ancrée