redaction sur vera
-Véra qu’as-tu fais aujourd’hui ?, demanda mon maître.
Il y eut une courte pause avant qu’il n’acquiesce la réponse de l’illusion d’un signe de tête.
-N’a-t-il pas fait beau aujourd’hui ?, dit-il à son illusion.
Et cette fois il répondit à son illusion par « Espérons qu’il fera le même temps demain. »
Sa conversation imaginaire dura jusqu’à la fin du repas.
Depuis le début de sa folie, chaque soir quand il se retrouvait seul dans sa chambre j’essayais de le raisonner, mais ce soir-là ça s’est passé autrement :
-Maître vous ne pouvez continuer. Il faut accepter la mort de votre femme, dis-je en espérant lui faire entendre la voie de la raison.
-De quoi parles-tu ? Ma femme est encore là. Je viens de lui parler au dîner !, me rétorquera-t-il
-Non vous vous trompez, vous parliez à une illusion de votre création. Regardez autour de vous, elle n’est pas là !, m’exclamé-je.
-Mais je la vois, elle est dans cette pièce. Tu n’as qu’à mieux regarder autour de toi, me dit-il sans rien vouloir entendre.
-Non maître je vous assure qu’elle n’est pas… Je marquis une pause et tout en regardant autour de moi et, je vis dans cette chambre tant d’objet me rappelant ma maîtresse, que je la revis là, assise devant le piano. A ce moment-là ces mots sortir de ma bouche « Je vous assure qu’elle est là. ».
En disant ceci je sombrai dans la folie avec mon maître pour une durée qui m’est inconnue.
Un an plus tard, mon maître vint me voir dans ma chambre et m’expliqua ceci :
-Raymond, je viens de comprendre la vérité. J’ai vu ma femme et je ne sais pourquoi j’ai accepté sa mort et je viens te remercier d’avoir essayé de me le faire comprendre bien auparavant.
Mon