LE MEMOIRE DE MASTER PROFESSIONNEL

L’ESPRIT D’UNE DEMARCHE

Que ce soit pour les étudiants qui ont pu connaître d’autres expériences de “mémoires” ou même de “rapports”, au cours de leur cursus, ou pour des professionnels se trouvant aujourd’hui confrontés à des exigences académiques, il importe de préciser déjà quel esprit doit présider à la rédaction d’un mémoire de master professionnel.

On procédera donc dans un premier temps par élimination, en référence à des étapes connues d’un cursus classique : en l’occurrence, le Mémoire de Master I et le Mémoire de master recherche.

- Le Mémoire de Master I, en résumé, peut être considéré avant tout comme une initiation à la recherche. C’est là l’objectif central de l’épreuve. Elle est censée rendre compte des capacités d’articulation entre des savoirs acquis au fur et à mesure de l’ensemble du cursus antérieur et les résultats de leur mise à l’épreuve : soit sur un terrain (recherche dite appliquée), soit par rapport à des avancées théoriques existantes (recherche dite fondamentale). Il n’y a a priori aucun souci majeur de professionnalisation (sauf dans le cas précis d’une Master I en Alternance…).

Un Mémoire de master professionnel ne peut donc se confondre avec ce type d’exercice, ni dans son projet, ni dans sa réalisation.

- Le Mémoire de master recherche : est résolument un engagement dans la recherche. Le master recherche se présente désormais comme une véritable première année d’Etudes Doctorales. A ce titre, le travail requis est soumis aux apports et aux apprentissages, mais aussi aux orientations de recherche propres à une Equipe d’Accueil et à un Laboratoire. C’est un moment fondateur, de positionnement et d’ajustement, où sont élaborés (et en partie mis à l’épreuve) des outils théoriques et méthodologiques qui permettront à l’étudiant(e) de réaliser ses travaux de recherche en Thèse (sur trois ans…)

Un Mémoire de MASTER, lui, repose essentiellement sur une expérience