Les inégalités sont à l’origine du mécanisme de redistribution, cette dernière poursuit des objectifs d’ordre sociaux et économiques. La redistribution s’établi comme l’ensemble des opérations (prélèvements transferts) venant modifier les revenus issus de la répartition primaire. Comme l’énonce le préambule de la Constitution du 7 octobre 1946 : « La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. ».

a) la redistribution verticale est un outils de soutien de la croissance économique, car elle encourage la consommation au détriment de l’épargne.

La théorie keynésienne avance l’idée selon laquelle les mécanismes de redistribution opérés par les pouvoir publics, en garantissant un certain niveau de revenu, favorise la croissance de la consommation, notamment en période de ralentissement économique. Ainsi les prestations sociales issues de la redistribution verticale, permettent le transfère des ressources au profit de populations aux plus faibles revenus dont la propension à consommer est la plus forte et compensent les pertes de revenus des ménages qui subissent des risques sociaux (chômage). Grâce à cette politique de redistribution, l’État soutient la demande globale, dynamise et soutient l’activité économique, et participe à l’amortissement des fluctuations économiques.

b) L'impôt est un outil au service de la solidarité et de la justice sociale . L'impôt permet le versement d'aides sociales dont la fonction est de venir en aide aux ménages avec des ressources jugées insuffisantes (ex: RMI, allocations logement). L'impôt sur le revenu a pour effet de limiter les capacités d'accumulation du capital des plus riches, ainsi réduire l’accumulation de patrimoines et revenus. L’impôt sur les revenus est progressif et permet donc une redistribution véritable, ainsi resserrer l'éventail des revenus, donc inégalités après impôts davantage réduites qu'avant l‘imposition.

c) L’Etat avec le processus de redistribution