Reduction mefaits

1838 mots 8 pages
La réduction des méfaits La toxicomanie est un sujet qui suscite de nombreux questionnements dans le monde de l’intervention. Les problèmes reliés à la consommation de substance psychotrope sont nombreux : par exemple, il y a la hausse de la criminalité, de la violence ainsi que de la transmission de maladie due aux échanges de seringues. La mise en question du modèle prohibitionniste et du modèle thérapeutique de l’abstinence par certains intervenants psychosociaux, médecins et représentant de l’état ont permis le développement de l’approche de la réduction des méfaits.

Précision de la problématique
Bien que cette approche s’applique à l’ensemble de la toxicomanie ainsi qu’à l’alcool, je vais tenter de cibler les problèmes reliés à l’utilisation de drogues injectables et particulièrement l’héroïne. Dans mon cas, j’associe l’utilisation de ce modèle en lien avec les gens qui ne veulent pas cesser leur consommation où qui éprouvent de nombreuses difficultés. Dans le cadre de mon stage en Centres jeunesse, je crois qu’il serait utile de travailler avec ce modèle car le mode de vie de ces parents cause souvent préjudice à leurs enfants.
De plus, les intervenants qui doivent travailler avec des parents toxicomanes ont beaucoup de difficultés à accomplir leur travail pour plusieurs raisons. Selon mes observations et suite à une discussion avec mes superviseurs, il s’agit de parents qui sont très instables et centré sur leurs besoins. L’expérience de stage m’a permis de constater les nombreux déménagements de ces personnes pour répondre à leurs besoins. Par exemple, une nouvelle conjointe peut signifier un déménagement immédiat. Ce besoin de partager l’intimité de l’autre est sûrement naturel. Le problème vient du fait qu’il peut s’agir de la troisième conjointe de l’année. Cette instabilité affecte inévitablement l’enfant puisque dépendant de ses parents, il doit déménager, faire le deuil suite à une perte et apprendre à connaître une nouvelle personne,

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