Reflexe
CORRIGE Introduction Le réflexe achilléen décrit correspond à la contraction d’un muscle extenseur, le triceps sural, en réponse à son propre étirement tandis que le muscle antagoniste (fléchisseur) est relâché. C’est un réflexe myotatique. L’activité des muscles impliqués dans le réflexe myotatique est commandée par des circuits nerveux formant un arc réflexe. Nous examinerons comment les différentes structures nerveuses impliquées permettent de rendre compte de ce type de réflexe. Pour cela, nous verrons d’abord quels sont les circuits nerveux impliqués avant de nous intéresser plus précisément aux mécanismes d’intégration rendant possible la coordination des muscles antagonistes. I- Le trajet des messages nerveux Tout réflexe met en jeu cinq éléments : un récepteur, un conducteur sensitif, un centre intégrateur, un conducteur moteur et des effecteurs. 1) Récepteurs Dans le réflexe achilléen, le muscle extenseur répond à son propre étirement car les récepteurs à l’origine du réflexe, les fuseaux neuromusculaires, sont situés dans le muscle lui-même. Lorsque le muscle est artificiellement étiré par le choc sur son tendon, ces récepteurs donnent naissance à des messages nerveux conduits vers la moelle épinière. 2) Conduction du message vers la moelle épinière Les fuseaux neuromusculaires se prolongent par les dendrites de neurones sensoriels. Les corps cellulaires de ces neurones sont situés dans un ganglion rachidien de la racine dorsale de la moelle épinière. Les axones de ces neurones se terminent dans la moelle épinière.