Reflexion
Le six mai 2012 sera élu le nouveau Président de la République. Que ce soit l'UMP, le Parti socialiste, le Front National ou encore le Parti de Gauche... Tous rêvent de voir leur leader grimper sur le perron de l'Elysée. Cependant y-a-t'-il une réelle chance pour que ce leader qui séjournera au Palais Présidentielle soit socialiste ? Une chose est sûre, ce candidat socialiste aura dû précédemment remporter les primaires organisées par son parti et triompher aux deux tours de la Présidentielle face à des adversaires plus redoutables les uns que les autres.
Le système des primaires organisé par le PS a été inspiré du système politique américain. Une bonne idée donc de la part du PS qui cherche à organiser des élections internes dans le but de présenter le meilleur candidat possible pour affronter les différents adversaires et ainsi avoir la plus grande chance d'investir l'Elysée. Néanmoins, John Lichefield pense lui que les primaires socialistes se transforment peu à peu en « émission de télé-réalité » comme il le souligne dans The Independant (cf. Le Courrier International). Attention donc à ce que ce sentiment n'envahisse pas le territoire français car cela pourrait être synonyme d'échec pour le système mis en place par le PS. Par ailleurs, la déclaration de Manuel Valls sur la proposition de « déverrouiller les 35 heures », au delà de l'interprétation tactique qu'ont émises les autres candidats socialistes, pose le vrai problème du système des primaires. En effet, le rédacteur en chef du Canard Enchaîné pense que ces primaires s'annoncent comme « une véritable usine à gaz et à divisions ». De plus, à quoi bon organiser des primaires si dès qu'un candidat sort du rang avec une proposition que l'on peut qualifier d'un peu originale, il se voit rappeler à l'ordre, à l'image de celle prononcée par le maire d'Evry. En effet, après sa déclaration, Manuel Valls a été invité à revenir dans le « droit chemin » par le porte parole socialiste