Refugiés de l'environnement, risque et droit
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Mais quel pourrait être le lien entre le « Risque et le Droit » et la problématique de la reconnaissance juridique des réfugiés de l'environnement.
Le risque est la prise en compte d'une exposition à un danger, un préjudice ou autre événement dommageable, inhérent à une situation ou une activité. Le risque est défini par la probabilité de survenue de cet événement et par l'ampleur de ses conséquences. Il peut être appliqué à une personne, une population, des biens, l'environnement ou le milieu naturel. Parallèlement à la prise de décision, la gestion du risque consiste en l’évaluation et l’anticipation des risques, ainsi qu'à la mise en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes.
Entre le risque et le droit, il y a plusieurs phases de prise en charge :
La première phase est la perception. La sensation de risque est un phénomène très subjectif, voire irrationnel, lié à la façon qu'a un individu de percevoir une situation dans son environnement. Concernant notre sujet, qui englobe la perception que l'on a aujourd'hui du changement climatique, qui est un type de risque naturel difficile à structurer, certaines institutions internationales et même certains pays développés estiment que le phénomène ne mérite pas qu’on s’y attarde car il ne les concerne nullement. Pour d’autres encore, c’est seulement leur continent, ou plutôt leur croissance économique qui importe, alors qu’ils savent pertinemment que toute action enclenchée à un endroit « X » du globe terrestre peut avoir des conséquences désastreuses sous d’autres cieux. Où encore malgré que l’alarme fut lancé depuis par les structures adéquates comme ce fut le cas avant l’invasion des criquets dans le nord –Ouest de l’Afrique, aucune réaction jusqu’à l’avènement du dommage dont les