Refus du travail
Le refus de travail a-t-il un sens ?
Le refus du travail est-il uniquement une décision de rester inactif ? Les grèves par exemple, sont une expression de refus de travailler dans un but précis, celui de faire pression sur des dirigeants de société ou sur un gouvernement. Ce cas de refus de travail temporaire permet d’affirmer un mécontentement, de rejeter certaines décisions. Toutefois, c’est l’individu qui ressentira l’impact du refus de travailler plus que la société, il perdra peut-être une partie de son salaire, mais cela montrera une forme d’altruisme puisque le gréviste se bat pour lui mais surtout pour ses collègues, peut-être aussi pour l’avenir de ses enfants. Que signifie donc le refus de travailler ?
Dans notre société, le travail glorifie l’homme ; dans la grande majorité, l’être humain ressent de la fierté à avoir un emploi, cela lui permet d’accéder à un idéal personnel, d’avancer dans l’échelle sociale. Au contraire, dans certains cas le chômeur se déprécie, il a le sentiment d’être un fardeau pour sa famille et se dévalorise très rapidement. Il se sent parfois inutile et il a du mal a être heureux. D’après Kant l’homme « par le travail doit atteindre le bonheur ».
De nos jours et dans les sociétés libérales, grâce au droit de grève tout individu a le droit de cesser le travail pour obtenir des négociations ou tout simplement pour s’exprimer. Il n’y a pas si longtemps unpays comme l’URSS donnait au peuple le droit au travail mais pas le droit du refus de travailler. Aujourd’hui l’employé n’a pas à craindre de faire grève puisqu’il est protégé par des lois.
On peut distinguer le refus délibéré de travailler alors que c’est pratiquement une nécessité pour vivre, être reconnu et avoir une identité sociale ; dans ce cas le refus de travail n’a pas de sens car l’homme est réduit à un état animal. Le refus du travail chez certains est peut-être un besoin de liberté, il exprime un refus d’autorité mais il semble très difficile de