Refutation socratique
Dissertation
La réfutation socratique s’applique généralement dans tous les domaines où la question du savoir ou de la divinité est réfléchie. Elle est définie par un contre-argument que l’on utilise lors d’une discussion où il y a un raisonnement pour justifier un savoir. La réfutation permet de faire de l’argument le plus faible, l’argument le plus fort. Socrate se servait de la réfutation comme une méthode d’évaluation des connaissances d’un individu lorsque celui-ci prétend savoir quelque chose de vertueux, et à travers de quelques étapes, il arrive à persuader ce dernier que ses connaissances ne sont pas forcément vraies mais plutôt porteuses de vérités. En d’autres termes, la réfutation socratique consiste à piéger l’interlocuteur quand celui-ci prétend posséder un savoir qui lui est vrai. Lorsqu’on réfute des idées, les exemples ne présentent pas une bonne façon de connaitre la vérité. Les définitions doivent venir chercher les caractéristiques essentielles de la chose, c’est-à-dire sa nature, sa forme et son essence. La réfutation n’aide pas nécessairement à montrer que l’idée est fausse mais à nous montrer qu’on se contredit.
Selon moi, l’être humain ne possède pas le savoir absolu et c’est en remettant en cause ses propres opinions que l’on peut passer de plus en plus aux opinions plus élaborées et développées donc de plus en plus pertinentes et percutantes dans une interlocution sur un sujet quelconque. D’une part, Le fait de réfuter est un moyen efficace qui permet de mieux se rapprocher de la vérité, puisqu’elle consiste à ignorer les arguments les plus faibles en les remplaçants par des arguments plus forts et logiques. Elle est également un bon moyen pour un individu de percevoir ses capacités d’accepter son ignorance. D’autre part, la réfutation est qualifiée comme un principe de non-contradiction, puisqu’on ne peut pas tenter de défendre une