Regain
C'est que le Gaudissart, tout mangeur de terre qu'il est, n'a pas assez manger de plateau, qu'il débouche sur l'autre bord, à quarante mètres de haut, et que, il saute en trois sauts, par trois escaliers arrondis, entre des coussins de mousse. Un petit, saut d'enfant d'abord, puis, d'un élan, il dépasse la roche et s'envoie dans une épaisseur de six mètres d'air. Il se reçoit sur le ressort de ses reins, il roule sur une pente de vingt mètres et alors, d'un beau vol, bandé comme un arc, il descend dans le plan Soubeyran au milieu d'une cuve qui roule du tambour.
En bas, le sentier contourne la cuve, passe au-dessus du ruisseau sur trois pierres plates et s'éloigne en écrasant les près