regarde en bas

328 mots 2 pages
je suis en galere laisser moi voir le commentaire de julien gracq Un nouveau regard sur le monde et les objets, c‘est ce que préconisait le mouvement surréaliste né au début du XXe siècle, en parallèle avec la volonté de vouloir exprimer la pensée à son étatinitial, c’est-à-dire sans l’influence de la raison, de l’esthétique ou bien de la morale. En délivrant une vision à la fois originale et curieuse du train dans sa nouvelle La Presqu’île, publiée en 1970,Julien Gracq peut sans conteste être considéré comme faisant parti du mouvement. On peut alors se demander par quels moyens l’écrivain apporte une toute nouvelle image de la machine. Pour cela, l’on vadans un premier temps analyser le récit de l’arrivée du train, pour ensuite étudier l’image que l’auteur suggère de la machine, ainsi que celle de son personnage. Pour finir, l’on se penchera sur lesrapports établis entre ce dernier et le train.

L’extrait commence sur « un mouvement de contrariété résigné » de Simon qui appréhende alors le supposé retard du train qu’il attend, l’horlogeindiquant l’heure exacte où il doit arriver sur le quai. Le fait que ce ne soit pas « une gare de campagne » explique que le train ne lui est pas signalé, c’est pourquoi il « (voit) déjà devant lui ledéjeuner refroidi, la quête énervante d’un restaurant », tandis que la locomotive arrive. Son agacement est alors en quelque sorte avorté, il ne s’agissait que d’un emportement un peu trop rapide de sapart, et il laisse place à un soulagement inattendu. Tout ceci fait de l’arrivé du train une sorte de miracle sur lequel le personnage ne comptait plus. Le lecteur espère dès lors que la suite desévénements soient à la hauteur de ce jaillissement soudain de la machine « comme d’un toril derrière la cabine de l’aiguilleur ». Cependant, cette apparition triomphale du train ne comble pas ses attentes.En effet, l‘écrivain marque déjà une rupture lorsqu‘il écrit que « l’événement (va) accoucher maigrement ». A partir de là le récit

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