regime politique
Mais la question essentielle qui nous préoccupe aujourd'hui est de savoir, pourquoi un pays qui possède d'immenses ressources inépuisables (sous-sol, sol, climat, végétation), peut rester indéfiniment sous développé. Et pourtant, ces ressources devraient lui permettre un développement rapide et par la même une élévation du niveau de vie des habitants.
Depuis sa découverte en 1482, jusqu'à son indépendance le 30 juin 1960 et de nos jours encore, la RDC n'a connu que cruauté, guerre et rébellion, sous des régimes politiques dictatoriaux pour la plupart corrompus.
Cette situation a conduit inévitablement le pays à un désordre morbide programmé, au pillage sanglant de ses richesses et à un appauvrissement malsain de la population.
Le manque cruel de stabilité politique au sens rigoureux du terme, l'absence d'une véritable administration, seuls garants de la démocratie et du fonctionnement d'un Etat à travers ses services, sont des véritables handicaps à la conquête du bien être du Congo.
C'est pourquoi, la suppression de cette carence doit être un objectif et une absolue priorité pour tous les prétendants politiques appelés demain à gouverner ; c'est à dire donner naissance à un véritable Etat en utilisant toutes les richesses et mieux les répartir.
Il va de soi que de tels hommes devront être dotés des valeurs qui caractérisent la fonction d'homme d'Etat : l'honnêteté intellectuelle, le patriotisme, le pragmatisme, le sens des responsabilités, l'esprit de solidarité et de la dimension humaine.
Comme le souligne l'avocat Paul LUNKUKU KANYAMA, dans son article sur le Potentiel (décembre 2002) « il faudrait d'un homme à la mesure de César Auguste pour incarner l'avenir politique