Regimes totalitaires
1) Un régime de Terreur
Dans les années 1930, la dictature de Staline se renforce. Toute critique du régime est interdite et la population est surveillée par une police politique (le NKVD).
Tous les opposants sont exécutés, emprisonnés ou déportés dans les camps de travail forcé (le Goulag) souvent situés dans les régions désertiques et glaciales où l’on manque de main d’oeuvre (ex : la Sibérie). La mortalité y est très forte à cause du froid, de la faim, des violences et des épidémies.
En 1936, Staline décide de terroriser le parti communiste pour en devenir le maître absolu. Lors des grands procès de
Moscou (1936-1938), les vieux bolcheviks, les compagnons de Lénine et les généraux de l’Armée rouge sont jugés publiquement pour des crimes inventés et condamnés à mort (plus d’un 1,5 millions de condamnations dont 700 000 exécutions), ou déportés au Goulag.
2) La propagande et l’encadrement de la société
Contrôlés par l’Etat, les médias (presse, radio, cinéma, affiches) font de la propagande et entretiennent un culte de la personnalité pour Staline : ils le présentent comme un être supérieur et vantent toutes ses mesures politiques et économiques. Staline utilise aussi la propagande pour mentir à la population ( ex : les résultats sur la production industrielle et agricole sont truqués).
La société est embrigadée (encadrée) par l’Etat : les enfants apprennent à adorer Staline et son régime, la population est invitée à dénoncer les opposants et à adhérer à l’unique parti politique existant.
Pour montrer la puissance du régime et de l’URSS, Staline organise de grands défilés militaires sur la Place Rouge à